La Revue Rawafid a été fondée en 1995 et éditée en format papier par l’Institut Supérieur de l’Histoire du Mouvement National (I.S.H.M.N.), actuellement l’Institut Supérieur de l’Histoire de la Tunisie Contemporaine (I.S.H.T.C.). En 2025, l’I.S.H.T.C. fait le choix de la transition numérique de Rawafid et dès lors la Revue est devenue accessible en ligne selon les principes du libre accès Diamond.  

Parue selon une périodicité annuelle, la revue compte à ce jour près de trentaine de numéros publiés. Elle a été placée sous la direction éditoriale de plusieurs figures éminentes, dont les professeurs Hussein Raouf Hamza, Adnen Mansar, Amira Aleya Sghaier,  Habib Belaïd, Abdelhamid Helali, Ahmed Jdey et Faouzi Mahfoudh. Depuis 2018, et à partir du numéro 21, le poste de rédacteur en chef est occupé par Ali Aït Mihoub.

S’inscrivant dans une dynamique de production scientifique exigeante, Rawafid repose sur une approche critique approfondie, une pluralité méthodologique assumée, et une ouverture féconde aux débats historiographiques contemporains, tant sur le plan régional qu’international.

Elle se distingue par la qualité de ses dossiers thématiques et par la rigueur de son processus éditorial, fondé sur une évaluation anonyme par les pairs en double aveugle. Les articles publiés, rédigés par des chercheurs tunisiens et étrangers, explorent une vaste gamme de problématiques, valorisant à la fois les enquêtes empiriques et les perspectives comparatistes.

Dans le cadre de sa stratégie de modernisation, la revue a procédé à plusieurs révisions de sa maquette graphique et de ses normes éditoriales, afin de se conformer aux standards internationaux de l’édition scientifique. Elle s’inscrit également dans les efforts de l’institution éditrice en matière de valorisation des archives, de diffusion des résultats de la recherche et de transition numérique.

Par son positionnement académique affirmé et son engagement en faveur d’une historiographie ouverte, Rawafid constitue aujourd’hui un véritable espace de réflexion critique, de dialogue intellectuel et de renouvellement des savoirs historiques.